পাতা:রাজা প্রতাপাদিত্যচরিত্র.djvu/৪১৮

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[ 8>br j & plusieurs troupeaux de vaches, qui paissent ; & de l’autre de larges & spacieuses campagnes semeses de rig ; & entrant par quelques canaux ou les trouue to conuerts d'arbres, de faco qu’il semble que le soleil n’ypeut donner. La nous vismes les esseins desabeilles. qui pendoient des arbres les singes, qui santoient des vns aux autres, & en plusieurs endroicts des terres tresbelles & riches, ou croissent les cannes, ou rouseaux de succre. Il y a pareillement en ces forests beaucoup de Rhinoceros, & autres bestes sauuages. Jo arrivay a Chandecan le 2o. Novembre, la ou mon compagnon le P. Dominique Sosa ne se resjoüist pas moins de ma veue, que je fis de la sienne. Ie fus aussi fort bien accueilly des Portugais, qui ne m’attendoient pes si tost : par ce qu’on leur auoit dit, que ie debuois aller ailleurs. Le Lendemain l’ allay saluer le Roy, & luy apportay vin present d'orenges de la race de Beringan, fort belles, scachant qu'il n’ en y auoit pas en ces quartiers, dont il but tre s-aise ; & me fort honneste accueil. Il nous porte vn si grand respect, que quand il nous void, il se leue de son siege, s'il est assis, & nous faict vne grande reverence. La cause de cecy est la grande opinion, qu’il a de nous, luy ayant este dict, que nous gardions parfaicte chastete ; ce qui est fort estime parmyeux. Nous luy demandasmes vne grande place, qui est aup rez de la nostre, pour y loger ceux, qui se connertiroient á nostre faincte foy; afin de les pou voir aider, & maintenir en leur debuoir plus aisement. ce qu'il nous octroya tout aussi tost, & commanda qu’