পাতা:রাজা প্রতাপাদিত্যচরিত্র.djvu/৪২০

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[ 8२० ], reverence, & auant que s'approcher de la maistresse chappelle, il osta ses souliers, & ne fut iamais possible de la faire asseoir en vne chaire, qu’on luy auo: - prepare e, ny mesme sur le tapis: seulement il s'assit a vn bont des nates, qui estoient sur les degrez, ou il fut tout vn long temps, s'enquerant de plusieurs choses, & des raretez qu’il voyoit sur l'autel. Et lors mesme il nous promit de nous faire bastir vn’Eglise, qui seroit la plus belle de Bengala. Le lendemain vint le Prince son fils, pour voir l'Eglise, & l'embellissement d'icelles ayant couru par tout: de sorte que chaque jour il y venoit plusieurs milliers de gens. Ce qui dura l'espace de 15. jours, ou d'avantage. Il y en auoit qui disoient en entrant; Seigneur vous estes le vray Dieu ; d’autres qui luy demandoient la sante pour leurs malades quelques vis se mettoient a genoux, ou bien la face contre terre, adorans le vray Dieu, qu’ils ne cognoissoient pas : lequel comme nous esperons, les esclairera de sa divine lumiere, afin qu’ils le recognoissent : & desja nous disposons quelques Catechumenes pour receuoir le sainct Baptesme. Nous esperons aussi bastir en brief vn hospital, auquel! il est croyable, que plusieurs viendront a la cognissance de la verite, par le moyen des oeuvres de charite, qu’ ou y exercera. Jusques icy est la lettre du Pere Melchior de Fonseca. De laquelle, & ensemble de celle du P. Francois Fernadez, l’on peut aisement entendre l’estat du Christianismie en ces Royaumes de Bengala jusqu' a lan 16o1. pour suyuons donce la reste.