পাতা:রাজা প্রতাপাদিত্যচরিত্র.djvu/৪২২

[ 8२२ ] requist, il la luy fit rendre. Les Peres aussile prier, nt pour vn Gentil, qui luy debaoit vne grasse sami, e d'argent; laquelle il luy quitter a leur instance. 棘 棘 事 事 酵 嶽 Description de l' Isle de Sundiua ; de comme les Portugais se’n emparent ; d'ov le Roy de Aracan prend accsion de leur faire la guerre, de les traicte inhumainement. Chapitre XXXII. L’Ile de Sundiua est fort proche de la terre ferme de Bengala, n’en estant esloigne e que six lieues, viz a viz du port de Siripur. Elle est si forte de si bien reuepare e de la nature,qu'il est presque impossible d’y aborder, sans le consentement des habitans. C’est pourquoy les Portugais jetterent l’oeil dessus, pour s’en saisir ; faisons estat, si vne fais ils seu estoient rendus les moistres, de qu’ils s'y fussent bien fortifiez, d’avoir la vne retraicte asseure e ; stde en autre moyen d’entreprendre auec leurs flattes, de armees de mer sur les citez, de forteresses, qui sont tout le long de la coste de Bengala, de Pegu, de Martavan, de d'autres, sans que, personne les, en pent empescher : d’autant qu’ils sönt d’ordinaire plus fortes sur mer, que les Roys de Princes de ceste contrée. Elle a aente lieues de ceieuet, ge parte grande quantite de sel, dont se pourvoit tout le Bengala, de partant de grand revenu, voire le principal de ces Royaumes. Que si les magasins, que les