পাতা:রাজা প্রতাপাদিত্যচরিত্র.djvu/৪৩৭

[ ৪৩৭ ] toutes fois que son cocroux ne passeroit pas plus ontre, pour se descherger sur des innoce's, qui qui ne luy anoient fail aucun fort ny desplaisir : ains beaucoup de services, & qui luy apportorent vn grand profit, ceste opinion fut trouve'e la meilleure : de facon que tous la suyiurent, & s’arresterent la', sans prenoir les afflictions & traverses, qui leur ariendret bien tost apres. Car soudian que les Patanes sarrasins, que se tenoient auprez du Bandel de Portugais, & leurs plus grands" ennemis, eurent le vent de ceste nouvelle, ils commencerent ceste mesine meict a brusler, & piller tout ce qui appartenoit anx Portugais ; & s'ils en trounoient quelqu’vn a l'eseart, ils lesgorgeoient. Apres cela ils vindrent a la maison de Peres, qui estoient lors quatre, pensans y faire quelque grand butin : mais les Portugais qui s’assemblement a la yorte, leur empescherent l’entre'e avec les armes. Le lendemain le Roy manda, qu' on se saisit de vaisseaux de la flotte de Carvalho, & des Portugais encor, avec leurs armes, & bagage, les faisant despouiller, & mettre en vne prison tres-estroicte, ou ils endurerelent beaucoup de də panuretez, & miseres, n’ attendant de jour a autre, que l’heure de leur mort, laquelle ils anoient a chasque moment denant yeux. Car incoutinent apres qu’ils furent pris, le Roy fit trancher la teste a deux d’iceux, & en fit tuer autres deux a coups. de janelot fort cruellement. Les peres de la compagnie ne furent pas faicts :prisonniers: mais ils endurerent beaucoup, voyans les