পাতা:রাজা প্রতাপাদিত্যচরিত্র.djvu/৪২৫

{ 8२¢ } Il auoit aussi du caste de Siripur cent casses, qui soat d'autres vaisseaux de ce pays la , que le Cadaray luy fournissoit. Car ils s'estoiet tous deux liguez pour cet effect : de mariere qu’en tout il y auoit quelques deux cens cinquante vailes. Les Portugais, de autres Chrestiens, qui estaient en Dianga, de Caranja, ayant seuty le vent de ces preparatiss, comencerent a s'embarquer das les nauiras avec tous leurs moyens : mais ceux de Chatigan quoy qu’ils se pouuoient bien` doubter du maltalent du Roy d’Aracan : d’autant qu’il avoit facit un Edict, par lequel il defendoit a tous les Mogos, ses vassaux de se rendre Chrestiens; de mesmes avoit facit renier la foy a tous les Peguans de ses teues, qui s’en estoiet rendaz; toutefois ils ne pouuoient bonement se persuader, qu'il leur trumut vne telle trupisou : veu qu’il leur faisait tout de caresses á l'exterieur. Et pour ce ils ne se soncieient pas de mettae leurs hardes de moyens dans les navires, combien qu'ilsy mireat les choses, de plus grande importance. Mais ce qui les endormoit le plus estoit, que le Roy de Chatigan, oncle de celay d’Aracan, par vn cry, public fit dire, qu’encore qu’on entendist remuer quelques chose ez autres Badels qu'il ne falloit pas qu’on eut peur que l’on fit le mesme eu Chatigan : de pour mieux disstnuler son facit, i! enuoyu on Sarrasin, homme de qualite, pour mettre des gardes au logis des Peres : afin, ce disoit il, qu’on ne teur sit aucun dammage, de de sa part les sit visiter par son grand caciz' on Prestre. Mais tout ce la n’estoit que feintise pour sur prendre les Partugais. Etâe facit